Atos : risque pour la cession de Tech Foundations à Kretinsky

Atos : risque pour la cession de Tech Foundations à Kretinsky

La vente de la division Tech Foundations de la multinationale française Atos, prévue pour être acquise par l’entité EPEI dirigée par le magnat tchèque Daniel Kretinsky, traverse une phase critique, mettant en exergue des enjeux cruciaux dans le secteur de l’infogérance et du conseil en informatique. Selon des informations relayées par le quotidien économique Les Echos, l’aboutissement de cette transaction se voit d’autant plus fragilisé par les négociations actuellement prolongées. Nous nous penchons sur les différentes facettes de cette situation complexe, et analysons l’impact potentiel sur l’écosystème informatique global.

Crise dans la finalisation du rachat de Tech Foundations

La fusion-acquisition entre Atos et le groupe EPEI, initiée dans l’optique d’un transfert de propriété de Tech Foundations, ne se déroule pas aussi aisément que prévu. Les récentes déclarations du directeur financier d’Atos, Paul Saleh, révèlent un allongement inattendu de la durée des négociations exclusives. Une situation préoccupante s’incarne alors dans une transaction qui constitue un élément stratégique majeur pour l’avenir du géant de l’infogérance.

Le contexte est d’autant plus tendu que la santé financière d’Atos apparaît fragilisée, inculquant une pression supplémentaire pour la concrétisation de la cession. Le groupe envisage de scinder ses branches historiques et de recentrer ses ambitions vers des domaines spécialisés, notamment la cybersécurité, avec la création d’une entité distincte dénommée Eviden.

Une diversification stratégique pour Atos

Atos se positionne à une croisée des chemins stratégique, cherchant à séparer ses activités de conseil en informatique de celles plus lucratives liées au Big data &amp ; security. Ce recentrage envisagé doit voir le jour à travers l’émergence d’Eviden, témoignant de l’engagement renouvelé d’Atos dans le domaine de la cybersécurité. Par contraste, Tech Foundations semble suggérer une orientation différente, impliquant une dislocation potentielle vis-à-vis des objectifs fondamentaux de l’entreprise.

Tandis que le volet cybersécurité d’Atos attise les convoitises, une démarche de « due diligence » a été lancée par Airbus pour l’acquisition de ses activités BDS, laissant entrevoir une transaction dont les montants oscillent entre 1,5 milliard et 1,8 milliard d’euros. Cela pourrait représenter une opération fort bénéfique pour l’avionneur européen, d’autant plus dans le cadre actuel où Maximiser les opportunités sur des marchés captifs devient impératif.

Une évaluation méthodique de la valeur stratégique de BDS

L’importance stratégique de BDS pour Atos et ses potentiels acquéreurs ne saurait être sous-estimée. Il semble évident qu’une évaluation minutieuse de cette division s’avère essentielle, notamment à travers les étapes de la « due diligence » déjà initiée avec Airbus. La valorisation de cette branche entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros témoigne de son poids significatif dans l’architecture globale d’Atos, mais aussi de l’attrait qu’elle représente pour des acteurs majeurs tels qu’Airbus.

Il s’agit d’une manœuvre qui s’inscrit dans une logique d’optimisation des actifs pour Atos, alignant ses ressources avec des domaines en essor constant. Le choix de la division cybersécurité comme noyau de la future configuration de l’entreprise révèle la volonté d’adapter ses offres aux exigences d’un marché en perpétuelle évolution technologique.

Implications pour le secteur de l’infogérance

L’éventualité d’une mise à mal de la cession de Tech Foundations au groupe EPEI occasionne des répercussions au-delà des entités directement impliquées. Il est question ici d’ausculter le futur secteur de l’infogérance, qui se trouve à la merci des grandes opérations de fusion-acquisition. L’issue de ce rachat de Tech Foundations par Daniel Kretinsky, franc-tireur de l’industrie, pourrait incarner un séisme pour les acteurs du secteur, redéfinissant la topographie concurrentielle du marché.

La réunion imminente, qualifiée de cruciale, entre les parties concernées se profile ainsi comme un moment décisif. La finalité de ce dialogue de la dernière chance se présente comme un baromètre de la situation actuelle, où la stabilisation ou le bouleversement du paysage de l’infogérance est en jeu. La probabilité de parvenir à un accord semble ténue, mais elle dictera inéluctablement le cours des relations industrielles et commerciales au sein du secteur.

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