Lors de la fermeture totale des bars et restaurants et du confinement généralisé, plusieurs économistes ont tiré la sonnette d’alarme. Un tsunami de faillites devait avoir lieu. Force est de constater qu’il tarde à venir.
C’est d’ailleurs un constat général, l’économie s’en sort mieux que prévu. Dès la sortie du confinement, certains secteurs ont directement récupéré leurs carnets de commande, d’autres ont vu leur activité exploser.
Certes, certains secteurs sont toujours à la peine et accusent un retard qu’il sera impossible de combler d’ici la fin de l’année. Au final, il s’agit toujours d’une moyenne et le recul réel du PIB de la France est encore estimé à -9 % cette année.
Jusqu’à présent, quelques entreprises ont déjà dû mettre la clé sous la porte, mais le nombre de faillites, même en augmentation, ne peut se comparer à un raz-de-marée.
La raison de cette bonne performance est en large part due au fait que l’Etat a octroyé de nombreuses aides.
Il a repris à sa charge une bonne part de la masse salariale grâce au chômage temporaire. De même, il a octroyé des facilités de paiement et des reports d’échéances massivement. Enfin, il a ouvert son porte-monnaie en offrant des garanties pour des emprunts.
Ces différentes mesures ont joué le rôle de filet de sécurité pour de nombreuses petites entreprises. Et leur a permis de repartir sur des bases plus ou moins correctes. Toutefois, il ne faut pas nier que pour les chefs d’entreprise, les marges sont très serrées, voire nulle. A cet égard, l’Etat français espère que les gens ait recours à leurs propres économies pour tenir quelques mois.
Toutefois, l’Etat est en train de se désengager d’un certain nombre de mesures tandis qu’il annonce un durcissement des règles. Il ne fait nul doute que la gestion hivernale de la crise sera cruciale pour l’exercice 2021 de nombreuses entreprises