La fin du premier semestre est généralement un bon moment pour les sociétés de dresser un bilan du début d’année. Pour Uber, les chiffres renvoient à une dure réalité que la société ne prévoyait pas il y a encore un an.
Globalement, l’activité du groupe subit le contre-coup des mesures sanitaires. Il perd 29 % au deuxième trimestre. Sa perte nette est de 1,8 milliard. Bien sûr, pour les grands groupes en développement, l’absence de bénéfice, voire le déficit, est un passage obligé vers la croissance. Mais les principaux bailleurs du groupe ne le voient plus du même œil actuellement.
Le leader du VTC a subi un coup d’arrêt brutal lorsque l’économie fut mise à l’arrêt. Les réservations de voitures se sont effondrées. EN revanche, la livraison de repas a permis de limiter la casse.
Toutefois, les courses furent moins nombreuses et les commandes beaucoup moins fournies. Comme en témoignaient des livreurs sur France 2 il y a quelques semaines, certains jours se résumaient en la livraison de quelques kebabs à 7 euros. Difficile avec ce type de livraisons de tirer un salaire pour le livreur et faire du bénéfice.
Néanmoins, le chiffre d’affaires de Uber Eats a plus que doublé et a même dépassé le chiffre d’affaires des VTC. Il faut dire que ce dernier a reculé de 67 % pour ne représenter plus que 790 millions de dollars
Cette méforme du groupe sur les chiffres du deuxième trimestre. Ils sont tous dans le rouge. Le chiffre d’affaires recule de 29 %. Le nombre clients actifs diminue de 44 % et ne représente plus que 55 millions d’utilisateurs. La valeur sur un an des réservations diminue de 35 % à 10,2 milliards de dollars et la perte nette essuyée est de 1,8 milliard