Suite au confinement, Bercy avait calculé une chute importante du PIB. En effet, le gouvernement prévoit une baisse de 11 %. Du côté de l’Insee, les économistes se veulent un peu plus rassurant avec un recul de seulement 9 %.
L’arrêt de l’activité en France a été très dure. Certains secteurs ont été mis à l’arrêt total avec une disparition du chiffre d’affaires pendant plusieurs semaines. Ces secteurs sont néanmoins vitaux à l’économie, comme le tourisme ; la France étant la première destination touristique au monde.
Néanmoins, la reprise de l’activité, même si elle est fortement encadrée, est assez rapide. Du moins, plus que ce que ne prévoyait le gouvernement. Ainsi le directeur général de l’Insee souligne que la reprise est significative depuis la mi-mai dans les secteurs qui ont pu reprendre une activité. D’ailleurs, à la fin du premier semestre, la consommation n’était inférieure que de 3 % à la normale.
Cela est dû au fait que la consommation depuis la mi-mai est très forte. Pendant deux mois, de nombreux ménages ont été incapables de dépenser, mais personne ne pouvait prévoir dans quelle mesure les dépenses seraient effectives. Sur le terrain, on note à présent que les dépenses étaient simplement repoussées et non annulées pour la plupart d’entre elles.
L’Insee souligne également l’effet bénéfique des mesures mises en place, comme le chômage partiel, qui ont su préserver les revenus des ménages. Toutefois elle annonce la rentrée comme étant un nouveau tournant où la confiance des ménages sera éprouvée face aux faillites et plans sociaux.
Pour la fin de l’année, l’Insee planche sur une diminution de l’activité entre 1 % et 6 % par rapport à l’exercice précédent.