Biden / Trump : un risque pour ses investissements ?

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Il y a quelques jours, nous avons eu droit au premier débat télévisé entre les deux candidats à la Maison blanche. Conclusion, la perspective de croissance va fortement dépendre de l’issue des votes.

Il faut tout d’abord rappeler que rien n’est encore joué et qu’il s’agit de pures conjectures alors que deux débats télévisés doivent encore avoir lieu avant les votes. Et que ces derniers sont sujets à de fortes variations liées au Covid-19 et à l’abstention.

Durant sa législature, Trump a largement récompensé certains secteurs avec sa politique du « Make America Great Again. » Elle se traduisait par un favoritisme des entreprises locales face aux puissances étrangères. De cela découle d’ailleurs les vives tensions commerciales avec la Chine.

Un changement de présidence aura forcément une influence sur certains cours boursiers.

Ainsi, le secteur pétrolier / gazier, par exemple, a surperformé par rapport à la moyenne des entreprises. Idem pour des géants comme Apple (qui vient de dépasser les 2.000 milliards de valorisation) et Amazon (au-delà des 1.500 milliards de valorisation). L’automobile a également retrouvé des couleurs, tout comme le secteur de la construction.

Au vu des réponses du président sortant lors de son apparition, il est clair que la politique extérieure des Etats-Unis n’est pas prête de changer. Le protectionnisme continuera et des valeurs conservatrices seront avantagées.

Cependant, si Biden venait à être élu, il est probable que le vent tournerait pour certaines entreprises. Sans aller jusqu’à l’effondrement de certaines valeurs boursières, il est assez juste de penser qu’une régularisation de certains cours aurait lieu. Avec une baisse des titres en parallèles.

Bien plaide pour des valeurs plus progressistes, des rêves écologistes et des politiques plus sociales. A l’antipode de ce qui se fait à présent.

Tempérons toutefois. Les nouveaux présidents ont généralement du mal à supprimer totalement les avantages de leurs prédécesseurs. Trump, par exemple, n’a toujours pas réussi à abolir l’Obamacare après 4 ans de pouvoir.