Il existe diverses manières d’investir. Autant de façons que de profils de clients. Les banques l’ont bien compris et c’est pourquoi elles développent différents produits d’investissement. Parmi ceux-ci, les fonds éthiques qui ont le vent en poupe.
Cependant, plusieurs recherches menées ces dernières années par des ONG ont pointé du doigt ce type de fonds d’investissement. Le souci étant qu’aucun réel contrôle n’est porté sur l’action réelle et l’apport positif à la société. C’est ainsi, par exemple, qu’on a retrouvé par le passé des marchands d’armes et d’alcool dans des fonds « verts » ou « durables. »
Pour lutter contre ce type de dérives, les règles pour le label de l’investissement socialement responsable se durcissent. Dorénavant, il faudra que le gestionnaire du fonds puisse prouver qu’il y a un impact positif sur la société. Autrement dit, que l’argent investi soit réellement utilisé pour améliorer notre civilisation.
Si cela peut paraître une révolution, c’est parce que c’en est bien une. Autant pour l’investisseur que pour la banque. L’investisseur se voit ainsi rassuré sur le fait que son argent investi est effectivement utilisé à améliorer la société tout en produisant un rendement et que ce n’est en aucun cas une façon détournée d’obtenir ses économies.
Pour le banquier, cette mesure effective depuis le 23 octobre implique un travail de suivi dans le temps. Cependant ce durcissement n’est pas non plus insurmontable et reste, somme toute, assez limité. Afin de conserver son label, le fonds doit posséder une carte de départ décrivant la situation dans lequel il se construit. Par la suite, il doit pouvoir démontrer qu’au moins deux des indicateurs qu’il utilise se sont améliorés par rapport à la carte de départ.
Ces indicateurs prouvent, au final, des améliorations tangibles et donc un but socialement responsable.