Cela faisait longtemps qu’un sujet n’avait pas clivé autant les Français. La 5G doit permettre d’améliorer le transfert d’informations et la quantité des informations. Mais pour ses détracteurs, la démultiplication des antennes ainsi que les ondes plus courtes risquent d’avoir un rôle néfaste sur la santé.
La 5G possède de nombreuses applications. Pour le grand public, l’intérêt est principalement porté sur ce qu’elle offre comme amélioration par rapport à la 4G. C’est-à-dire un meilleur débit. On peut ainsi streamer de la musique ou des films plus rapidement, les paquets de données parviennent plus rapidement. La 5G, c’est globalement cela, fragmenter de gros paquets de données en une multitude de plus petits paquets.
Pour les anti-5G, c’est tout le danger justement. Car ces paquets de données utilisent des fréquences beaucoup plus courtes pour être performantes. Or, qui dit ondes courtes dit aussi nécessité d’avoir plus d’antennes et donc une augmentation des ondes dans l’environnement.
Cependant, si l’application privée ne peut être niée, la 5G prend tout son sens dans l’application industrielle qu’elle peut avoir. Pour cette raison, posséder un réseau 5G est obligatoire pour une puissance qui se veut mondiale.
En effet, la 5G permet aux voitures de devenir autonomes. Non pas qu’elle permettra la conduite, mais plutôt de permettre à la voiture de communiquer avec son environnement, grâce à l’IoT, l’internet des objets. Une communication avec les autres véhicules, avec des bornes ou encore avec les satellites. La 5G trouve aussi son sens dans la production de réalité virtuelle qui nécessite de nombreuses données en continu.
Pour l’industrie, c’est aussi l’occasion de créer des usines autonomes. Si, en tant que particulier, on pense souvent l’usine avec des ouvriers, une bonne part de la production est aujourd’hui automatisé. La 5G permet à l’ensemble de la robotique de fonctionner en autonomie et de communiquer pour maintenir une chaîne de production régulière. Enfin, la 5G nous rapproche un peu plus du smart grid, où l’offre en électricité, par exemple, est directement calculée sur la demande en temps réel.