Lorsque Emmanuel Macron annonça le confinement de la France, il signait également l’arrêt de nombreuses entreprises. Des entreprises actives dans la production se sont donc retrouvées avec une production nulle. C’est ainsi que l’Insee a pu enregistrer une baisse de la production industrielle de 20,6 % en avril.
Nombre de personnes y ont vu le début d’une tendance qui perdurerait dans le temps et verrait les entreprises faire faillite les unes après les autres, faute de trésorerie ou de modes de financement.
Cependant, ce scénario du pire semble petit à petit s’estomper, même si le spectre d’un second confinement n’a pas tout à fait disparu.
La reprise annoncée avec le déconfinement est belle et bien là, chiffres à l’appui. C’est ainsi que l’Insee a pu annoncer un rebond de la production industrielle de 19,6 % en mai. Un chiffre global qui cache des réalités disparates, mais prouve tout de même une tendance de fond pour l’ensemble des acteurs du secteur.
On note ainsi un rebond de 22 % pour la production manufacturière. La construction est à + 118 % et le secteur du transport (industrie automobile, équipements, transport) à + 50 %. A contrario, l’industrie agroalimentaire n’augmente que de 2 %. Le rebond est donc d’autant plus fort lorsque les secteurs avaient été complètement mis à l’arrêt. Chantiers et usines s’étaient arrêtés net tandis que l’agroalimentaire avait continué à produire.
Toutefois, cette embellie des chiffres ne permet pas de présager la fin d’année. En effet, l’Insee confirme que la contraction est bien présente et qu’il ne sera pas possible de la rattraper. Et ce, même si le gouvernement continue à aider les entreprises et que la demande des foyers reste aussi importante que pour le moment.