Depuis mars, l’intérêt pour les placements en bourse a baissé. Et pour cause, la crise du Covid-19 a entraîné un krach et annulant les profits de ces dernières années. Dès lors, les petits épargnants se sont tournés vers des produits plus sûrs
L’assurance-vie, un produit qui séduit
Le rendement de ces dernières années est intéressant, d’autant qu’il s’agit d’un produit relativement stable. En mars, les contrats d’assurance-vie ont grossi de 9 milliards d’euros et la demande est toujours forte.
Ces montants sont élevés, car les fonds en euros deviennent rares, d’autant plus qu’une partie des capitaux est redirigée vers ceux-ci. Dès lors, certains assureurs ont décidé de limiter l’accès à ceux-ci. Ainsi, chez Apicil, le plafond est fixé à 40 % sur l’ensemble des fonds euros.
Il y a presque autant de restrictions que d’assureurs différents. Cela laisse le choix à l’épargnant d’opter pour ce qui lui convient le mieux entre des apports risqués limité ou, par exemple, au-delà de certains montants.
Un investissement pour les profils frileux
Il existe différentes manières d’investir. Si certains n’ont pas peur de s’exposer aux risques pour augmenter leurs profits, d’autres préfèrent jouer la couverture, même si cela limite le rendement effectif. Au vu des taux actuels, même un rendement faible est meilleur que ceux proposer sur les comptes d’épargne.
L’investissement en contrats d’assurance-vie est principalement intéressante pour les personnes voulant se protéger au maximum. Néanmoins, le rendement reste intéressant, malgré la probabilité d’une baisse dans les années à venir. L’intérêt que les particuliers y trouveront est aussi qu’il remplit l’enveloppe fiscale sur le long terme. Le contrat d’assurance-vie se révèle donc utile pour continuer à remplir cette enveloppe fiscale suite à l’extinction d’un crédit hypothécaire, par exemple.