Le télétravail, vecteur de lutte et fardeau des entreprises

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Il en est question dans de nombreuses entreprises et jusqu’au sommet de l’Etat. Le télétravail est prôné comme une des solutions pour limiter le nombre de contaminations.

La France était, avant 2020, très à la traîne par rapport à ses voisins. Seule une petite partie des employés étaient autorisés à télétravailler. La crise sanitaire faisant, le pourcentage a explosé pour atteindre près de 40 %. Aujourd’hui, avec une reprise partielle, ce taux atteint 15 %.

Mais avec une seconde vague qui a l’air de plus en plus réelle, un retour aux dispositions de début d’année est loin d’être inimaginable.  C’est d’ailleurs ce que rappelait Elisabeth Borne, ministre du Travail, il y a une dizaine de jours. Le télétravail doit être pratiqué autant que possible pour les profils qui le permettent.

De son côté, le chef de l’Etat a, dans son discours du 15 octobre, souligné qu’il ne s’agissait pas de la panacée. Autrement dit, le télétravail c’est bien, mais il faut également agir sur d’autres vecteurs en parallèle.

Loin de l’image de rêve, le télétravail se révèle parfois un fardeau pour les entreprises

A cet égard, il prend en considération les demandes des entreprises. Ces dernières ne souhaitent pas revenir à un télétravail à 100 % à cause des nombreux inconvénients que cela implique.

En effet, de nombreuses tâches ne sont pas délocalisables. C’est le cas pour les caissières de supermarché, les chauffeurs de bus, etc. Une situation qui peut parfois créer des tensions dans l’entreprise.

Le cadre de travail change également. Difficile de se concentrer toute la journée dans un environnement bruyant, avec des enfants. Sans compter que les personnes vivant en petit appartement se sentent vite emprisonnée.

A cela s’ajoute le fait que certains employés ne jouent pas le jeu. Même s’il s’agit d’une minorité.

Coincé entre le marteau et l’enclume, le gouvernement cherche à trouver la bonne formule qui conviendrait à tout le monde.