Sexologue, thérapeutes de couple… : quel(s) statut(s) pour se lancer ?

Sexologue

Entre les pannes d’érections, les éjaculations précoces et la difficulté à atteindre l’orgasme, les troubles sexuels deviendront tôt ou tard sources de problèmes dans la vie de couple. Pour y remédier, 50 % des conjoints consultent un sexologue ou un thérapeute de couple. Parce que les demandes vont s’accroitre au fil du temps, ces métiers en devenir vous conviendront si vous avez le sens de l’écoute et du partage. Mais quels statuts pour se lancer ? 

Les secrets de réussite des sexologues et thérapeutes de couple  

Parce que la sexualité est un sujet tabou dans bien des cultures, il appartient aux sexologues et aux thérapeutes de couples de changer enfin les visions sur le problème. Ainsi, pour que l’approche soit plus personnalisée, Internet demeure un réseau facile à exploiter. Aussi, créez un site web pour votre cabinet, faites-le référencer sur les annuaires et partagez-le dans les réseaux sociaux. Comme pour les sexologues intervenant chez Santé Sans Tabou (devenu aihus.fr), cette présence sur la toile sera bénéfique, car elle vous permettra de présenter votre image, formuler des messages et des textes où vous allez expliquer votre métier, ce à quoi vos clients peuvent s’attendre et les différents motifs de consultation envisageables. Soyez présent pour répondre à leurs questions et générer ainsi une relation de confiance avec eux.

Vous pouvez aussi faire appel à votre réseau personnel, composé d’amis, de famille et de collègues pour faire parler de vous, car le bouche-à-oreille compte énormément dans ce genre de métier pour avoir les tout premiers rendez-vous. 

Sexologue

L’auto-entrepreneuriat pour devenir sexologue 

Vous vous y connaissez en sexologie et souhaitez en faire votre métier ? Sachez que vous pouvez exercer en tant qu’auto-entrepreneur. Pour cela, contactez le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de l’URSSAF pour choisir le code APE qui vous convient, car vous avez le choix entre celui adapté aux activités de santé humaine non classées ailleurs et les autres services personnels non classés ailleurs. Cette solution convient pour les praticiens qui ont un chiffre d’affaires ne dépassant pas les 72 500 €, soit un salaire moyen de 40 à 80 € pour une séance de consultation de 45 à 60 minutes. Quant aux cotisations sociales, elles représentent 22 % du chiffre d’affaires. 

Thérapeute de couple, conseiller conjugal ou familial : les statuts juridiques envisageables 

Vous vous passionnez pour la vie de famille et disposez des formations nécessaires pour en faire un métier ? Il ne vous reste plus qu’à vous formaliser pour pouvoir ouvrir votre cabinet. Pour cela, vous allez vous enregistrer auprès du centre de formalités des entreprises de l’URSSAF en optant pour le statut juridique qui vous convient. Parce que vous êtes en phase de démarrage, le statut de micro-entreprise vous ira parfaitement. Et si vous vous y connaissez en comptabilité, optez pour un régime d’entreprise individuelle en nom propre ou EI. Les autres possibilités consistent à intégrer une coopérative d’activité d’emploi pour avoir le statut d’entrepreneur salarié, ou encore en misant sur l’association loi 1901.

Mais avant de vous lancer, suivez toutes les formations nécessaires pour faire de vous un professionnel dans le métier. Puis, réalisez une étude de marché pour savoir si votre projet est viable malgré les concurrents. Et faites une étude économique, choisissez un local, signez le bail professionnel avant de vous enregistrer suivant le statut juridique de votre choix. 

Thérapeute de couple

Devenir sexologue ou sexothérapeute ? 

Que ce soit pour des troubles de l’érection, une baisse de la libido, des douleurs à la pénétration, des soucis de compulsions sexuelles, des abus sexuels et autres problèmes d’orientation sexuelle, les patients peuvent se tourner vers deux spécialistes : le sexologue ou le sexothérapeute. La différence se situe au niveau du cursus de formation. Pour devenir sexologue, une formation de base en médecine est nécessaire, avant de se spécialiser en sexologie pour pouvoir diagnostiquer et traiter les troubles sexuels de source médicale. En ce qui concerne le sexothérapeute, le métier n’est pas réglementé et les formations ne sont pas obligatoires.

Toutefois, il vaut mieux avoir de solides bagages que vous allez pouvoir acquérir lors d’un module de victimologie, de spécialisation en sexothérapie ou de psychologie clinique et psychothérapie. Ici, le but de la séance consiste à rester à l’écoute des patients pour détecter les sources des troubles sexuels, pouvant être émotionnelles ou psychologiques. Le sexothérapeute va ensuite prodiguer des conseils et jouer le rôle d’un conseiller conjugal.