Acheter est souvent l’accomplissement d’une vie d’épargne et un investissement à long terme. Cependant, acheter implique également des frais supplémentaires, répétitifs ou non, et qui s’étaleront sur toute la durée de l’emprunt voire même après.
C’est le cas pour tout ce qui concerne les taxes liées à un bien immobilier. En France, chaque bien immobilier est lié au cadastre du territoire et occupe une partie de ce territoire : la parcelle. Cette parcelle est sujette à un impôt, la taxe foncière et le bâti à un autre impôt, la taxe habitation.
Certes, la taxe habitation disparaît avec les diverses réformes de l’Etat, mais certains foyers devront la payer jusqu’en 2022. La payer ou non dépendra largement de la situation professionnelle, fiscale et familiale de l’acheteur. La taxe foncière, quant à elle, est due par l’ensemble des ménages français. Et ce qu’on habite ou non dans le bien.
L’autre taxe qui concerne tout le monde est la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Elle est obligatoire et on ne peut en être exonéré. A contrario des deux taxes précédentes.
Si le bien immobilier est un appartement, il faudra compter avec les charges de copropriété. Même si de petits immeubles en sont dénués, l’entretien des communs et les travaux de réfection restent à votre charge. Les charges de copropriété couvrent les éventuelles réparations, les frais d’entretien et de nettoyage, les ascenseurs, etc.
Enfin, les immeubles composés de plus de 10 logements doivent obligatoirement posséder un fonds de travaux. Ce dernier permet de payer les gros travaux qui toucheraient les parties communes ou l’extérieur de l’immeuble : ravalement de façade, nouveaux châssis, etc.
Les charges liés à la copropriété varient fortement d’un immeuble à l’autre, de ce qu’elles incluent (parfois le chauffage en commun) et la vétusté du bien. Ainsi, il n’est pas rare que ce type de charges mensuelles atteignent 150-200 euros par appartement.