Alors que le déconfinement se confirme, étape par étape, de nouvelles interrogations font jour. Il est déjà certain que le commerce se déroulera différemment. Aujourd’hui, il est surtout question de la mise en place des mesures exigées par le gouvernement (masque, vitre en plexiglas, etc.). Demain, il sera question de se prémunir contre les éventuelles poursuites judiciaires de clients tombés malades.
Un moyen de rassurer le client et les employés
Certains secteurs d’activité doivent absolument reprendre leur activité à un rythme normal. C’est le cas de la grande distribution qui avait légèrement ralenti, mais aussi des constructeurs automobiles, des équipementiers et de l’industrie lourde.
Or, la reprise totale ne pourra se faire que si tout le monde est rassuré, clients comme employés. Déjà, de nombreuses entreprises ont fait appel à des services de désinfection, font tester leurs équipements, recourent à la nébulisation de virucide.
Le pas supplémentaire est de faire appel à un huissier ou une société privée. Ces derniers inspectent les locaux au peigne fin et valident les dispositifs mis en place. A la clé, une certification sous forme de logo à apposer à l’entrée ou de document à accrocher au mur.
Un enjeu-clé pour les entreprises
Pour les entreprises, l’enjeu est de taille. Mettre en place des dispositifs sûrs, mais surtout « certifiés », c’est aussi une façon de faire revenir le client, voire même une nouvelle clientèle. Navigant à vue et au jour le jour, la certitude de pouvoir compter sur le sérieux d’une entreprise devient un atout comme les autres quand il s’agit de se rendre quelque part pour faire des achats ou des affaires.
En outre, c’est aussi une façon pour les grandes entreprises de se prémunir contre d’éventuelles poursuites d’un plaignant qui soutiendrait avoir attraper le coronavirus en se rendant dans tel ou tel magasin.