Depuis le 1er janvier 2018, la flat tax touche la plupart des gains issus de son épargne financière. Difficile d’y échapper à moins de se réfugier dans les quelques niches y échappant encore.
Les produits et placements soumis au prélèvement
L’immense majorité des produits bancaires est soumis à une taxe de 30 % sur les intérêts qu’ils produisent. 17,2 % partent en prélèvements sociaux tandis que les 12,8 autres pourcents sont un acompte d’impôt. Cet argent, on ne le voit pas passer, car c’est l’institution financière elle-même qui les retient avant de verser les intérêts et les reverse au Trésor public.
Pour les plus-value sur actions et les dividendes, la règle des 30 % vaut également. Mais il est possible de réduire cette note en faisant valoir la durée de détention ou en optant pour un ajout de ces revenus à sa déclaration de revenus. Mais cela n’est intéressant que dans certains cas précis.
Quels sont les placements exonérés ?
Il reste encore quelques placements exonérés par la flat tax. C’est le cas des placements réglementés. Par exemple, le Livret A, les LDDS (livrets de développement durable et solidaire), les Livrets Jeunes et d’Epargne Populaire (LEP). Ces placements sont exemptés d’impôts, car c’est l’Etat qui réglemente les taux. Actuellement, ils sont très bas et ne représente pas d’intérêt particulier pour les investisseurs acharnés, car le taux n’est que de 0,50 % depuis février.
En outre, les niches fiscales échappent à la flat tax, mais l’enveloppe est réduite. Le plafond est fixé à 10.000 € toutes niches confondues. Par exemple, les employés à domicile, les travaux énergétiques, la loi Pinel, etc.
Enfin, il reste possible d’investir en Outre-mer avec un plafond d’exemption placé à 8.000 €.