D’aucuns pensaient qu’avec la crise sanitaire, le prix des logements allait chuter, voire s’écraser pour laisser place à une crise immobilière. Pourtant, ce scénario catastrophe n’a pas encore eu lieu et malgré les incertitudes, les prix ne fléchissent pas…
Bien sûr, il existe une disparité dans l’évolution des prix. Certains biens ou certaines zones se tassent légèrement tandis que d’autres sont en hausse et ne semblent pas subir de contre-coups. Dans la première catégorie, celle qui ralentit, on retrouve principalement des habitations avec des surfaces plus grandes. Souvent des biens à destination de familles. Cela s’explique par le fait que la plupart des familles qui devaient déménager ont postposer leur projet, ou l’ont parfois abandonné. La demande est donc moins fort ce qui se traduit par une baisse de 0,5 % des prix.
Par contre, les petites surfaces continue à avoir la cote, grâce aux primo-accédants, mais également aux investisseurs qui voient dans la pierre une valeur refuge. Les biens situés en banlieue sont également prisés pour le moment, mais il est difficile de déterminer si cette tendance sera pérenne. En effet, s’éloigner de la ville pour trouver le calme et la verdure sont des envies très présentes dans cette période. Mais les entreprises n’ont pas encore complètement intégré le télétravail, ni ne l’ont pérenniser.
Cette hausse est-elle temporaire ? Personne ne peut l’affirmer. Par contre, deux facteurs peuvent expliquer la bonne forme du secteur actuellement. Premièrement, la reprise après le confinement est importante, bien plus qu’espérée. Ensuite, les taux d’emprunt faibles dopent les budgets des ménages et leur permettent d’emprunter à un taux très avantageux. D’un autre côté, le spectre d’une seconde vague ou d’une flambée du chômage en fin d’année pourraient donne run coup d’arrêt au secteur immobilier…