La fin d’année s’annonce tumultueuse. Outre les marchés plombés par le coronavirus, les élections américaines soufflent également le froid. Les marchés restent en attente des possibles recours en justice suite à de potentielles fraudes lors des élections présidentielles. Cela retarderait une embellie annoncée. Cependant, certaines secteurs sont porteurs sur le court et le moyen terme.
Du côté des banques centrales, voici ce qu’il y a à retenir. La Fed continue à aider l’économie américaine en faisan de nombreux efforts. Elle compte maintenir ses taux directeurs proches de zéro jusqu’en 2023. A côté de cela, elle continue à acheter pour 120 milliards chaque mois.
Pour le moment, la Fed reste muette, mais il est possible qu’elle soit appeler à la rescousse avant la fin de l’année via un nouveau plan d’aide. Tout dépendra du nouvel occupant du bureau ovale. A tout le moins, elle apportera son point de vue (pas toujours apprécié à Washington) sur la conjoncture actuelle.
De l’autre côté de l’Atlantique, la BCE conserve le cap. D’autant plus que l’inflation est négative dans la zone et que cela dure plus longtemps que prévu. Il est donc probable que 2021 voit un renforcement du programme d’aide aux Etats membres et du refinancement en faveur des banques.
Côté investissement, le secteur des énergies renouvelables, de la santé, mais aussi de la construction devrait gagner en valeur grâce aux nouvelles mesures prises à Washington dans les prochains mois, mais aussi avec l’optimisme de la création d’un vaccin pour 2021.