Le week-end dernier a été rythmé par les soubresauts des élections présidentielles américaines. En effet, difficile d’échapper aux infos qui ont même évincé, presque, le Covid-19. Entre décompte incomplets, Etats en balance et accusations de fraude, quelques rebondissements ont eu l’occasion d’affoler les marchés.
Il ne fait aucun secret que l’arrivée d’un Démocrate à la Maison Blanche serait de bonne augure pour les marchés financiers. Même si ceux-ci n’ont pas eu à se plaindre de l’administration Trump, celle de Biden semble offrir de nouveaux débouchés et une augmentation substantielle des valorisations boursières.
Il faut dire que les annonces de Joe Biden sur le plan économique ont de quoi réjouir. Il sera probable que les tensions commerciales diminueront. D’où une volatilité moindre sur les marchés et une meilleure vue à long terme. Tout comme pour les échanges bilatéraux que Trump avait quitté les uns après les autres.
A cela s’ajoute la perspective d’investissements massifs par l’Etat lui-même qui doperait l’économie tout entière.
Parmi les deux grands points à retenir parmi les promesses électorales, il y a le Green Deal et l’investissement en infrastructure.
En ce qui concerne le premier, il s’agit d’un plan visant à tourner les Etats-Unis vers les énergies renouvelables. En mire, les éoliennes, le photovoltaïque et toutes les autres possibilités qu’offrent un territoire aussi vaste que celui des USA. Autrement dit, l’économie développera de nouveaux pans, pourra attaquer l’international sur des marchés dominés jusqu’ici en majorité par la Chine.
Concernant le deuxième point, Biden a annoncé un montant record de pas moins de 2.000 milliards en investissement dans les infrastructures. Cela vise l’ensemble du pays et tous les types d’infrastructures. Mais ce sont des travaux non délocalisables qui ont un ruissellement vers des corps de métiers indirects. Autrement dit, une baisse de chômage, plus de revenus et une meilleure mobilité. De quoi allécher les investisseurs !