Retour à la normale pour la consommation

consommation française

Durant le confinement, la consommation des ménages français a drastiquement chuté. Lors de la reprise, certains secteurs ont bondi, plus qu’on ne l’espérait. Aujourd’hui, la consommation est supérieure à celle d’avant-crise.

Ainsi donc, les Français ont-ils vite retrouver leurs habitudes de consommation. Bien sûr, on remarque des différences dans le mode de consommation, comme l’achat sur internet qui a beaucoup augmenté. Il en va de même pour les différents secteurs d’activité. Tous, ou presque, ont retrouvé le sourire. Mais tous ne profitent pas de la même embellie.

Ainsi, il a été constaté qu’une envolée de la consommation a eu lieu en mai lors de la reprise. Les démarches postposées, notamment dans la construction, avaient repris de plus belle. Le mois de juin se dessine sur les mêmes contours, même si l’augmentation n’est pas aussi spectaculaire.

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Délaissés pendant le confinement, les commerces retrouvent des couleurs au deuxième trimestre avec une consommation en hausse

Toutefois, ces deux mois de grosse activité pour les entreprises (+ 37% et +9%) ne leur permettent pas de sauver un second trimestre qui finira dans le rouge ni la chute depuis le début de l’année.

En réalité, les chiffres illustrent les difficultés rencontrées lors du confinement. Le secteur alimentaire avaient performé très fort, tandis que les autres secteurs se retrouvaient à l’arrêt. Ainsi, la vente d’électro augmente de 21,6 %, le secteur de l’habillement gagne 1,8 %, les biens fabriqués gagnent presque 6 % sur le mois, grâce à une bonne performance de la vente automobile et de l’immobilier.

Néanmoins, deux secteurs sont en recul au mois de juin entachant légèrement les nombreux indicateurs au vert. Il s’agit du secteur alimentaire pour lequel la consommation recule de 4,4 %. Les Français délaissent donc le comportement de stockage adopté pendant le confinement. Second secteur en souffrance, celui des carburants qui reste toujours à la traîne de 1,8 % par rapport à avant la crise.