Les péripéties liées au Covid-19 sont loin d’être finies. Si la vie reprend petit à petit dans les entreprises et dans les écoles, le spectre d’une reprise des contaminations continue de planer.
Parmi les grandes interrogations de cette rentrée, celle des parents en cas de fermeture des écoles. En effet, rien n’interdit les écoles de fermer au cas où elles seraient victimes d’une épidémie de contaminations en interne. Pour les rassurer, le gouvernement a promis de créer un mécanisme. Celui-ci s’ajoute donc aux indemnités journalière et au chômage partiel mis en place.
Ce mécanisme doit permettre aux parents de pouvoir garder leurs enfants si ceux-ci ne peuvent pas aller à l’école et afin qu’ils ne doivent pas utiliser des jours de congé ou des RTT.
Mais l’Etat, même s’il souhaite aider, ne veut pas non plus ouvrir les vannes à tout-va. Le dispositif sera donc encadré et le parent devra réunir des conditions strictes pour pouvoir prétendre à l’aide en question.
Il faudra donc que la fermeture soit prononcée par les autorités administratives compétentes, qu’aucun autre système d’accueil ne soit mis en place et qu’il ne soit pas possible de mettre le télétravail en place.
Parents, il ne faut donc pas croire que cette aide tombera automatiquement. En réalité, il s’agit plutôt d’un mécanisme de dernier recours. Le gouvernement active donc un mécanisme tout en tentant d’y mettre le moins de budget possible en reportant la charge ailleurs. A lire les conditions évoquées plus haut, il n’est pas clair qu’une direction d’école soit considérée comme une autorité administrative compétente.
A cela s’ajoute le fait qu’un dispositif de garderie est souvent mis en place et que dans une large proportion, au moins un des deux conjoints possède une fonction télétravaillable.
Néanmoins, il est réconfortant de constater que le gouvernement maintient et continue de créer rapidement des mécanismes de protection qui répondent à des besoins directs.