Alors que Macron et Merkel se penche sur un plan d’emprunt européen mutualisé, l’un des fleurons français doit annoncer un plan d’économie. Le secteur, déjà sous pression avec la transition énergétique, doit aussi faire face à une chute de ses ventes. Directement ou Indirectement, le secteur automobile emploie aujourd’hui en France quelque 200.000 personnes.
3 usines menacées d’ici peu
Le plan annoncé par la marque et qui devrait être dévoilé le 29 mai fait beaucoup parler de lui. Difficile d’imaginer que la marque ne fermera pas d’usine. Bien sûr, le site de Flins est historique et Renault ne devrait pas y toucher. Une activité devrait y être maintenue. Pour le moment…
Par contre, les 3 autres sites de la marque que sont Dieppe, Choisy-le-Roy et les Fonderies de Bretagne devraient fermer.
Ce plan devrait également annoncer une augmentation des synergies dans l’alliance Nissan-Renault-Mitsubishi. L’idée développée serait de donner le leadership à une marque dans une région donnée ou pour une certaine technologie ; les partenaires devant s’appuyer dessus pour se développer. Ainsi, la construction de modèles et le développement de technologies ne créeraient plus de doublons.
Une aide de l’Etat
L’État français est actionnaire de la marque au losange depuis des décennies. A ce titre, il peut lui amener du capital frais. A ce titre, il est prêt à lui garantir un prêt bancaire de 5 milliards d’euros. L’Union européenne doit approuver cette demande dans les jours qui viennent.
Du côté de la marque, on travaille sur un plan d’économie de 2 milliards avec d’éventuelles suppressions d’emplois sous diverses formes. Le gouvernement n’a pas conditionné son aide à une sauvegarde de l’emploi. La seule obligation pour le constructeur étant de renoncer à verser des dividendes aux actionnaires (et donc à l’État qui possède 15 %).